- Économie
- Japon
Reportage.
Malgré une offre de près de 43milliards d’euros, la chaîne de commerces de proximité refuse de discuter de son éventuel rachat avec le groupe canadien Alimentation Couche-Tard. Le journal québécois “La Presse” s’est promené dans les rayons des supérettes de Kyoto.
Réservé aux abonnés Lecture 3 min. Publiéle17octobre2024à16h42
Il n’y a rien de plus facile que de trouver un dépanneur 7-Eleven dans une grande ville comme Kyoto, 1,4million d’habitants, où j’étais de passage fin septembre. Dans un rayon de 200mètres autour de l’hôtel où je résidais, près de la gare, j’en ai dénombré cinq.
Près d’un dépanneur sur deux, sur les 55000 que compte le Japon – on les appelle ici konbini –, appartient à la chaîne 7-Eleven. Statistiquement, on compte un 7-Eleven pour 5700Japonais. Comparaison amusante: chaque dépanneur Couche-Tard au Québec dessert environ 11250personnes.
Trêve de présentation, décrivons un 7-Eleven typique, résumé d’une vingtaine de visites que j’ai faites en une semaine. On m’avait prévenu qu’une visite dans un de ces konbini provoquait un choc culturel. Que cette expérience “surréaliste” n’avait rien à voir avec les dépanneurs québécois.
Tout est blanc
La réalité est plus nuancée, moins spectaculaire sous certains aspects, tout à fait étonnante sous d’autres.
L’initiation commence par l’entrée dans un grand 7-Eleven d’environ 150m2 en bordure de l’avenue Hachijo-Dori: une porte s’ouvre automatiquement devant moi. La décoration intérieure ne paie pas de mine: tout est blanc, l’éclairage est plus cru que dans un dépanneur québécois. Au centre, on trouve relativement peu de produits non alimentaires: quelques articles ménagers et ingrédients de cuisine essentiels, toujours des parapluies, bien utiles dans ce coin de pays réputé pour ses pluies abondantes.
Ce qui fait le charme [des konbini], c’est un choix absolument époustouflant de plats froids prêts à manger, généralement alignés sur le mur opposé à celui de l’ent
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Karim Benessaieh
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La Presse (Montréal)
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Dès 2011, le journalentreprend un projet numérique. Le résultat, La Presse+, est lancé en 2013. Puis, le 1erjanvier 2016, les éditions papier du lundi au vendredi sont abandonnées au profit de la plateforme, consultable sur tablettes (iPad et Android), applications mobiles et web. La dernière édition encore imprimée, celle du samedi, a connu son dernier numéro le 30décembre 2017.
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